Isolants biosourcés : les principales déclinaisons

Il existe une multitude de matériaux isolants. Toutefois, tous ne sont pas sans conséquence sur l’environnement. Pour limiter ces impacts, les isolants biosourcés offrent alors une bonne alternative aux matériaux de construction traditionnels.

Isolants biosourcés : définition

Un isolant biosourcé est fabriqué à partir d’une matière renouvelable, d’origine animale ou végétale. Ce type de matériaux est de plus en plus utilisé dans les nouvelles constructions. Notamment parce qu’ils permettent de réduire les émissions de gaz à effet de serre tout en améliorant la qualité de l’air intérieure, et ce, sans impacter les performances thermiques obtenues.

Ainsi, les isolants biosourcés se révèlent particulièrement adaptés pour les logements NZEB, ou constructions à consommation d’énergie quasi nulle.

Isolants biosourcés d’origine végétale

Les matériaux de construction d’origine végétale représentent une grande sous-famille. De nombreux isolants sont disponibles : liège, fibre de bois, laine de bois, laine de coton, ouate de cellulose, paille, textile recyclé…

Toutes les solutions sont possibles avec ces isolants biosourcés. Bien sûr, les avantages apportés par chacune d’entre elles diffèrent selon leurs caractéristiques physiques.

Par exemple, la paille, utilisée seule ou associée à de la terre, offre une bonne isolation thermique pour un coût limité.

Isolants d’origine animale

Les isolants biosourcés d’origine animale, quant à eux, sont plus limités. Difficilement inflammable, la laine animale est intéressante parce qu’elle régule l’humidité. Toutefois, les laines de mouton ou de chèvre, que l’on peut retrouver sous forme de rouleaux ou de panneaux, doivent d’abord être traitées avant d’être utilisées, à l’aide de fongicides, d’insecticides et d’agents ignifugeants.

Les plumes de canard peuvent également être utilisées comme matériaux biosourcés.

Les avantages et inconvénients

Les avantages des matériaux biosourcés sont nombreux : empreinte environnementale diminuée pour des mêmes performances énergétiques. Mais également ressources renouvelables et recyclables et faible émission de Composés Organiques Volatiles (COV), composés toxiques pour les occupants.

Mais ces isolants biosourcés sont souvent plus coûteux que les ressources traditionnelles. Quant à la paille, si elle est peu chère, elle nécessite davantage d’espace pour une même isolation thermique qu’une laine de verre.

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