Hier, en scrutant la faïence très nineties de votre vieille salle de bain et le miroir piqué de votre armoire de toilette, vous vous êtes soudain imaginé dans un espace tout neuf. Une salle de bain belle et pratique à la fois, ce serait quand même une bonne idée…
Où implanter la salle de bain ?
Le plus pratique est une implantation dans la partie “nuit”, près des chambres. Si vous avez une grande famille, une seule salle de bain ne sera probablement pas suffisante. Alors, pour éviter les chamailleries à l’heure de la toilette, le plus sage est de prévoir une salle d’eau en complément. Contiguë à votre chambre, et accessible par une porte communicante, elle s’intègre à une suite parentale, semblable à celle des grands hôtels, un petit luxe que vous ne regretterez pas. Avant de concevoir votre projet, n’oubliez pas que la salle de bain est une pièce technique, et qu’on ne peut pas la placer n’importe où, vérifiez bien que les évacuations soient situées à moins de 10 mètres de votre nouvelle installation.
Ni trop grande, ni trop petite
Un minimum de 5m2 paraît indispensable pour une salle de bain familiale, intégrant une baignoire, une double vasque et une douche. Si vous souhaitez ajouter des toilettes, prévoyez une surface supplémentaire de 60X100 cm. Une fois encore, si vous êtes nombreux, prévoyez un second WC, indépendant. La salle d’eau, quant à elle, affiche des dimensions plus modestes, 3m2 suffisent pour intégrer une douche et un lavabo.
La salle de bain se réinvente et s’adapte à votre vie. »
Douche ou baignoire ?
C’est l’éternel dilemme. Tout dépend des goûts, bien sûr, mais aussi de la composition de votre famille. Si vous avez des enfants en bas âge, la baignoire est la solution la plus pratique, permettant de faire la toilette des bouts de chou de façon simple et ludique. Quand les enfants sont grands, elle n’est plus aussi indispensable. Les aspects écologique et économique sont aussi à prendre en compte avant de choisir un équipement ou un autre. Sur ces points, la douche, moins gourmande en eau, s’en sort mieux que la baignoire, mais ceux qui apprécient de se détendre dans un grand bain chaud, ne jurent, eux, que par elle. Entre écologie, économies et confort, le choix n’est pas si facile, et c’est à vous de définir vos priorités.
Et si vous installiez une buanderie ?
L’idée est séduisante. Ce petit espace technique, dédié au soin du linge et contigu à la salle de bain, apporte un indéniable confort, et résout l’épineuse question de l’intégration esthétique du lave-linge et du sèche-linge. Il faut compter 80X120 cm minimum pour pouvoir créer une buanderie, une surface suffisante pour disposer d’un lave-linge, d’un sèche-linge, de quelques rangements et pouvoir circuler facilement.
La sonorisation, un petit plus appréciable
La salle de bain se conçoit comme une vraie pièce, où vous aimerez passer des moments agréables. La sonorisation contribue à son agrément. Chaque matin, une enceinte, discrètement intégrée au plafond, vous donnera des nouvelles du monde. Le soir, à l’heure
du bain, elle pourra diffuser quelques comptines, que
vos enfants adoreront reprendre en chœur. Quel confort cette nouvelle salle de bain ! Au fait, quand lancez-vous les travaux ?
ZOOM SUR…
Les adoucisseurs d’eau protègent votre installation
Le calcaire est une vraie plaie pour vos canalisations et équipements sanitaire. Il se dépose partout, laisse der- rière lui des dépôts blanchâtres et agresse votre peau et vos cheveux. L’eau calcaire étant plus difficile à chauffer, le tarte diminue aussi les performances des appareils de chauffe, ce qui entraîne une surconsommation d’énergie.
La liste des désagréments engendrés par le calcaire est longue et le seul moyen de s’en préserver est d’installer un adoucisseur. Placé au point d’arrivée d’eau, juste après le compteur, il protège votre installation et améliore votre confort en vous procurant une eau douce, plus agréable à utiliser pour la toilette.
Vous pouvez opter pour un “adoucisseur avec sel”, il fonctionne sur un principe d’échange d’ions de calcium et de magnésium par des ions de sodium. Il nécessite l’emploi de cartouches de sel, qui doivent être renouvelées régulièrement pour assure son bon fonctionnement.
Plus écologiques, les “adoucisseurs sans sel” reposent sur différents principes, plus ou moins contraignants, par filtration, polarisation ou injection de gaz carbonique.
