Avant de construire une maison neuve, vous procédez logiquement à la recherche d’un terrain viabilisé. Généralement, les parcelles à vendre sont constructibles et donc viables. Plusieurs étapes ont été franchies par la commune ou le promoteur: étude du terrain, raccordement aux réseaux de gaz, d’eau ou encore d’électricité.
Le rôle d’une étude de terrain avant la construction
Afin de construire une maison solide et de prévenir différents types de risques naturels, l’étude du sol revêt une grande importance. Celle-ci doit être réalisée par un bureau spécialisé en géotechnique. Concrètement, ce travail effectué par un professionnel permet de mettre en avant les risques susceptibles d’entraîner une dégradation de la construction (inondation, glissement de terrain, tassement, remontée de nappe phréatique).
Viabiliser un terrain, un travail conséquent
Un terrain viabilisé inclut le raccordement à l’eau, à l’électricité, au gaz et au réseau d’assainissement. Le coût pour obtenir une parcelle viabilisée varie en fonction de la complexité des travaux et de l’emplacement du terrain. Différents éléments peuvent induire une augmentation ou une diminution des frais permettant de rendre la zone viable, comme la puissance du réseau électrique ou encore la nécessité éventuelle de creuser.
On comprend donc bien que les particuliers préfèrent acheter un terrain déjà viabilisé. C’est alors le promoteur ou la commune qui a réalisé ces opérations en amont pour le compte de ses futurs clients. Dans les lotissements, les parcelles sont généralement bornées. Reste éventuellement à procéder aux raccordements. Ceux-ci seront réalisés par l’entreprise en charge du gros-œuvre désignée par l’architecte ou le bureau d’études, et les travaux de raccordement du terrain viabilisé durent généralement quatre jours.
L’analyse des sols pour obtenir un terrain viabilisé
La qualité du terrain détermine la faisabilité de la construction, de la maison à bâtir. De fait, pour être sûr de disposer d’un terrain viabilisé, on préconise systématiquement de faire une étude géologique. À cela, deux raisons : on n’est jamais à l’abri de ce qu’il y a dans le sol, et selon sa composition, on saura exactement quoi faire.
Par exemple, si l’on se retrouve face à un sous-sol formé de roches, il est conseillé de prévoir un terrassement sans cave. Si la roche se trouve à trois mètres en dessous du sol, la réalisation d’une cave est possible. Si l’on se rend compte qu’il y a une source, il faudra prévoir une vanne étanche pour le terrain viabilisé. Selon ce que l’on trouve, on pourra correctement programmer les fondations. Son étude est donc essentielle, et ce, même si le terrain est vendu viabilisé.
Le calcul des ponts thermiques avant de construire sur un terrain viabilisé
Selon le projet de l’architecte, le bureau d’études préconise d’optimiser les solutions initiales et d’améliorer les performances énergétiques envisagées par le calcul détaillé des ponts thermiques. Ce calcul offre des courbes isométriques de températures. Cette démarche n’est pas obligatoire (coût de l’opération variable selon le nombre de ponts thermiques), mais vivement conseillée.
Maîtriser son budget
Au moment d’établir votre budget, gardez toujours une provision pour les imprévus et pensez aux frais supplémentaires liés aux taxes de raccordements, notamment dans le cas d’une construction sur un terrain viabilisé mais isolé, hors de tout lotissement déjà construit ou en cours de réalisation.