Lorsque vous envisagez d’agrandir ou de rénover votre maison, l’ajout de baies vitrées peut être une option à considérer.
Nos solutions pour une maison lumineuse et esthétique.
La baie vitrée coulissante
Une baie vitrée coulissante est particulièrement adaptée aux projets d’extension ouverts sur une terrasse ou un jardin. On opte alors pour des baies en alu, plus durables et isolantes, qui ont l’avantage de créer une esthétique épurée, comme de laisser entrer le plein de lumière. Les modèles à levage sont à privilégier en grande hauteur, pour apporter une lumière profonde dans la pièce, et ceux à galandage lorsque l’on recherche une ouverture pleine sur l’extérieur.
Les impostes
Des impostes, placées au-dessus de la baie, peuvent quant à elles permettre une entrée de lumière supplémentaire tout en créant un effet verrière très tendance.
Le mix fenêtres, portes-fenêtres et baies vitrées
Autre solution, le mix fenêtres, portes-fenêtres et baies vitrées pour composer une extension sur mesure en fonction de vos besoins de passage, de luminosité ou d’ouverture, et qui vous permettra de positionner vos meubles et canapés au millimètre près !
Une bonne isolation : la clé pour le confort thermique !
L’isolation est un point clé de toute construction, y compris pour les extensions. Pour être certain de mener à bien votre chantier, vérifiez que la construction proposée est conforme aux normes de la maison passive.
Mesurer la performance thermique de vos fenêtres
Pour mesurer l’efficacité thermique de vos menuiseries, il faut vous référer au coefficient Uw. Plus il est bas, plus la baie est isolante. Il est à mettre en lien avec le coefficient Sw qui mesure la transmission de la chaleur solaire de la fenêtre, donc autant de calories gratuites. Il est compris entre 0 et 1 et plus il se rapproche de 1, plus la fenêtre laisse passer l’énergie solaire.
Renforcer l’isolation de son extension
Si votre extension est largement vitrée, vous pouvez compléter son isolation avec des volets roulants. En renforçant l’isolation des vitrages la nuit, ils permettent à la fois de sécuriser votre logement et de préserver la chaleur en hiver.
Fenêtres : les facteurs à mesurer
Parce que les fenêtres représentent le point faible de l’enveloppe thermique du bâtiment, il importe de s’informer correctement sur leur rôle. Elles définissent l’éclairage naturel des pièces, mais aussi les possibilités de gains en énergie solaire, transformés en chaleur. Voici les facteurs à mesurer !
Les gains de chaleur par les fenêtres
La lumière qui rencontre un vitrage est transmise, absorbée et réfléchie, selon des proportions qui dépendent en grande partie du type de vitrage. Le choix du vitrage influence non seulement la lumière transmise, mais également les gains solaires et les pertes de chaleur au travers de ce vitrage.
La transmission lumineuse et énergétique d’un vitrage peut être caractérisée par 3 paramètres :
• Son coefficient de transmission énergétique U (W/ m2K) . La valeur Uw, soit l’isolation thermique de la fenêtre vitrée, traduit sa capacité à conserver la température intérieure.
• Le facteur solaire (facteur g, à ne pas confondre avec le coefficient Ug) traduit sa capacité à transmettre la chaleur d’origine solaire à l’intérieur de la maison. Plus il est haut, plus la quantité de chaleur transmise augmente. Celui-ci est déterminé de manière précise lors du calcul énergétique de la maison et précisé dans le certificat de performance énergétique.
• Le facteur de transmission lumineuse (TL) traduit sa capacité à transmettre la lumière naturelle à l’intérieur de la maison. Plus il est haut, plus la quantité de lumière naturelle augmente. Il doit être de 70 %.
La composition des fenêtres
La qualité thermique d’un vitrage est influencée par 2 composantes :
• le coefficient de transmission énergétique Uw qui doit être inférieur ou égal à 0,9 W/m2*K pour une nouvelle construction ;
• le facteur solaire (g) (%) qui doit être égal ou supérieur à 48 %. Le vitrage présente deux conditions contradictoires au niveau de sa qualité pour garantir le confort thermique :
• pertes minimales de chaleur par transmission ;
• passage d’énergie élevé pour garantir les gains solaires.
Il faut retenir qu’un coefficient de transmission énergétique U (W/ m2*K) faible implique un passage du rayonnement solaire g (%) faible et vice versa. Ainsi, pour chaque cas, il s’agit de trouver un compromis entre les deux exigences.
Le gaz de remplissage (argon, krypton, xénon) remplit la lame d’air entre les vitrages. La qualité thermique de la fenêtre, et notamment le transfert de chaleur dans la lame, sont influencés par le choix du gaz et le degré de remplissage. Les gaz rares utilisés tels que l’argon (λ = 0,017 W/m*K) ou le krypton (λ = 0,009 W/m*K à 10 °C), sont des gaz plus isolants et plus visqueux que l’air. Ceci permet de diminuer considérablement les pertes par conduction et/ou convection.