Les cloisons intérieures permettent d’aménager un logement et de moduler l’espace, parfois au sein d’une même pièce. A la différence des murs porteurs, on les place où l’on veut. Reste à choisir les bons matériaux en fonction des pièces et des usages…
Une palette très large
À la différence des murs porteurs assurant la pérennité de la charpente et de la structure même de l’habitation, et qui sont localisés et conçus par l’architecte, les cloisons intérieures disposent d’un atout majeur : on les installe où l’on veut. Pour distribuer les pièces, créer des cheminements, ou, lors d’une restauration, moduler et aménager de nouveaux espaces.
Autant d’usages pour autant de matériaux. Du parpaing à la brique en verre en passant par les plaques de plâtre ou les panneaux de bois, vos cloisons intérieures peuvent être en différents matériaux. Sans oublier selon les cas des vertus d’isolation thermique ou phonique…
Les critères de choix des cloisons intérieures
Comme souvent en matière de construction ou rénovation, c’est en fonction de la pièce (humide : salle de bains, cuisine… ou sèche : chambre, salon…) et de certaines propriétés espérées (isolation phonique, obscuration ou non de la lumière, possibilité de la déplacer) que l’on choisit un type de cloison et surtout son matériau.
Ensuite, il faut savoir que le montage des cloisons intérieures dépend dudit matériau. Il faut savoir que briques, béton cellulaire ou briques de verre, par exemple, sont assemblées avec colle ou mortier. Inconvénient : des saignées seront nécessaires pour passer câbles ou canalisations. Les panneaux et plaques (en plâtre notamment) se montent via des ossatures en bois ou métal fixées aux murs.
Les plaques de plâtre à la loupe
Elles ont le vent en poupe et l’on sait vite pourquoi : idéales pour les cloisons « sèches », pour délimiter séjours ou espaces des chambres, les plaques en plâtre habillées de parements en cartons sont disponibles en toutes dimensions. Selon les besoins, ces cloisons intérieures sont par ailleurs dotées de propriétés spécifiques, outre leur légèreté et leur coût abordable.
Ainsi, on en trouve conçues spécialement pour résister à l’eau. D’autres ont des vertus « antifeu » et enfin, des modèles sont adaptés pour une parfaite isolation phonique.
Cloisons intérieures : Le rôle des alvéoles
Autre vedette du marché, la cloison alvéolaire. Elle est constituée de deux plaques de plâtre enserrant du carton à maille hexagonale (on parle aussi de structure en nid d’abeilles). L’artisan en charge des travaux la monte via un cadre en bois et un rail métallique. Et bien sûr, des joints masquent si besoin les jonctions entre les plaques.
Très économiques, on évitera d’y avoir recours pour les chambres. En effet, l’’isolation phonique n’est pas leur point fort (la laine de verre se révèle dès lors plus efficace). Leur légèreté en revanche fait des alvéoles des cloisons intérieures parfaites pour les combles ou les pièces dotées de parquets anciens.