Agrandir sa maison ou repenser l’existant ? Vos différentes options

Vous souhaitez donner une nouvelle vie à un bâti existant (maison ancienne, local industriel ou agricole) ou gagner des mètres carrés en faisant agrandit votre maison ? Tout est possible, mais il faut être astucieux et bien conseillé.

Du moderne dans de l’ancien

Quatre murs et un toit. C’est le squelette basique de tout bâtiment, qu’il s’agisse d’une maison déjà ancienne, d’un atelier ou d’une grange à convertir. À partir de l’existant que vous pouvez mettre en valeur le cas échéant (vieilles pierres, charpente métallique, poutres), aidé d’un architecte, il y a toujours une solution pour aménager la surface disponible en logement atypique, mais moderne et fonctionnel. Et évidemment conforme aux normes énergétiques les plus exigeantes.

Pas de mystère : si le prix d’achat peut se révéler modeste, le budget d’une telle rénovation peut doubler ou tripler l’investissement de base. Mais il s’agira d’un bien unique en son genre.

Les atouts de l’extension

Un peu à l’étroit dans votre logement ? Si ce dernier vous satisfait, il existe des solutions pour gagner en surface. La plus simple (sur le papier) : agrandir sa maison via une extension dite horizontale. C’est-à-dire une ou plusieurs pièces supplémentaires de même niveau gagnées sur la cour ou le jardin. Il peut s’agir d’une simple véranda dotée de larges baies vitrées (le bois étant le matériau le plus tendance pour l’ossature).

Mais si vous voyez plus grand, quitte à repenser la distribution et l’agencement du logement actuel pour une meilleure circulation ou luminosité par exemple, n’hésitez pas à jouer sur la complémentarité des matériaux. Outre le bois, le métal et le verre sont synonymes de caractère et de modernité. Le contraste avec le bâti préexistant fera tout le charme de votre « nouvelle » maison.

©But

Surélever ou gagner en sous-sol pour agrandir sa maison

Aménager des combles ou un grenier est une astuce connue de longue date pour doter sa maison d’une chambre supplémentaire, d’une salle de jeu ou d’un bureau. Mais on pense moins à la surélévation, c’est-à-dire à la création d’un niveau supplémentaire en tant que tel. Une option qui sera d’autant plus appréciée dans les centres urbains où le prix du foncier est monté en flèche. Un tel projet nécessite une expertise préalable liée aux potentiels des murs porteurs et fondations qu’il faudra le cas échéant renforcer.

Plus récemment est apparue la mode du souplex (contraction de « sous-sol » et de « duplex »). Il s’agit d’agrandir sa maison en rez-de-chaussée via l’aménagement d’un espace inférieur (cave, garage) auquel on accède via un escalier intérieur. La contrainte dès lors est d’assurer une bonne aération et une luminosité minimale en l’absence, le plus souvent, de baie extérieure…

Décloisonner ou recloisonner pour agrandir sa maison

Il ne faut pas oublier enfin de jouer avec les cloisons pour gagner des pièces supplémentaires ou une meilleure convivialité. Ici, le seul préalable est de ne pas « toucher » aux murs porteurs, encore que certaines techniques existent (via des poutres IPN notamment). Hormis cette solution qui demande expertise et se révèle coûteuse, transformer une vaste pièce de 25  m² en deux chambres de  12 m² ou aménager un living agréable en abattant le mur de cloison d’une cuisine indépendante pour l’intégrer au séjour peut changer l’atmosphère du logement, lui offrir davantage de caractère et de fonctionnalité.

Ultime astuce : très à la mode pour agrandir sa maison, les verrières à la touche design peuvent doter un séjour ou un couloir d’un charme fou ! Tout en évitant la dispersion des vapeurs et odeurs de cuisson et garantissant une certaine insonorité.

Ce que dit la loi

Toute construction (ou tout agrandissement, rénovation voire démolition de bâtiment) doit faire l’objet d’une demande d’autorisation communale. C’est également vrai quand un bâtiment voit sa destination modifiée (un atelier artisanal censé devenir un logement, par exemple). Les services vérifient alors que le projet est conforme aux préconisations techniques et esthétiques du Plan d’aménagement général (PAG) et du Plan d’aménagement particulier (PAP) de ladite commune. Par ailleurs, les travaux nécessitant une autorisation de construire doivent être réalisés sur la base de plans établis par un architecte. Sauf si le coût du chantier est égal ou inférieur à 6.000 € hors TVA et quand les travaux ne portent pas atteinte aux murs porteurs, à la toiture ou à la façade. Mais c’est se priver de conseils d’experts…

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