Le lambris lambda, en bois brut, ce fut longtemps l’élément de base d’une ’’chaleureuse’’ atmosphère de chalet montagnard qui au fil des années finissait par vous faire regretter d’avoir transformé votre mur ou votre plafond en sauna scandinave. La diversification des matériaux et couleurs a changé la donne. Le lambris est redevenu un revêtement idéal pour décorer vos intérieurs.
Du bois à la fibre en passant par le ’’bois revêtu’’, clouable, vissable, clipsable ou collable, le lambris est devenu un revêtement décoratif, de pose aisée.
Si vous souhaitez rester fidèle au bois, sachez que le nombre d’essences disponibles sur le marché s’est considérablement élargi. Le moins cher est toujours le pin, que l’on peut éventuellement peindre soi-même. Pour la pose, si le support est bien plan et sain, un collage est envisageable, même si les professionnels conseillent toujours une structure avec tasseaux. En revanche, n’hésitez pas à produire un effet esthétique très simple, mais efficace en décalant les lames d’une rangée à l’autre.
On évitera évidemment les salles de bain ou les cuisines quand le bois n’a pas été traité.
Plus récemment est apparu le bois revêtu : les lames sont alors composées de fibres de bois liées avec un composant de synthèse de forte densité (HD) ou de densité moyenne (MDF). Il est recouvert d’un plaquage en bois, de papier ou de laque. Faciles d’utilisation, disponibles en coloris variés et de largeurs différentes, les lames ou lamelles résistent à la déformation, au contraire du bois brut, et peuvent être traitées pour résister au feu. Elles sont en revanche toujours déconseillées dans les salles de bain.
Le large éventail de modèles permet la fantaisie. On peut imaginer avec ce type de lambris recouvrir un seul mur d’une pièce ou habiller une tête de lit. Il est aussi permis de varier les couleurs, pour un effet en damier par exemple. C’est également un bon matériau, qui plus est économique, quand on souhaite restaurer une pièce où un dégât des eaux a endommagé une seule partie d’un mur ou du plafond. Ces lambris en bois revêtu étant toujours installables, en général, via des tasseaux, on pourra par ailleurs choisir des lames pour gommer des défauts de relief.
Orientation de la pose
L’orientation du lambris peut être réalisée selon trois principes : une pose verticale, horizontale ou oblique (en chevron).
La pose verticale, la plus classique, permet de réaliser des murs sans coupe et d’un aspect uniforme ; elle allonge les parois et rétablit les proportions d’une pièce, dans le cas d’un plafond assez bas, par exemple.
La pose horizontale, plus contemporaine, s’adapte quant à elle à toutes les configurations en particulier l’habillage des rampants et des grandes pièces. Elle se pose aussi dans les petites pièces pour agrandir l’effet visuel.
La pose en chevron ou oblique, très contemporaine et à connotation moderne, est un peu plus délicate en raison des coupes en bout de bois. Ne souffrant d’aucun décalage, elle est superbe dans les très grands espaces, pour un style graphique affirmé et un volume redessiné.
Avant d’envisager la pose de votre lambris, il est nécessaire de préparer votre mur, même si vous posez le lambris sur des tasseaux ou contre la cloison. En cas d’une pose d’un lambris sur un mur extérieur, vérifiez bien qu’il n’y ait pas de problèmes d’humidité ou de ponts thermiques !
