CHAUFFAGE : Différents systèmes

Choisir un système de chauffage qui allie efficacité, simplicité d’utilisation et factures raisonnables traduit une bonne prise en compte des spécificités de votre maison et de son environnement. Mais vous pouvez aussi
être audacieux, attentif aux nouvelles sources d’énergie et aux progrès technologiques. Explications.

Qui dit chauffage dit généralement chaudière. A cela se greffe un système de canalisation ou de distribution (voire les deux) de la chaleur au sein du logement. La physionomie de votre future habitation conditionne aussi le mode de chauffage le mieux adapté. Le nombre de pièces, d’étages, la possibilité ou non d’aménager un réseau pour acheminer la chaleur de manière optimale sont les premiers critères à considérer. Ainsi, un insert adapté à une cheminée ne pourra pas chauffer toutes les chambres et pièces utilitaires (salles de bain) d’un logement ayant plusieurs niveaux.

La possibilité d’être relié au réseau public d’électricité et de gaz est également déterminante, comme peut l’être la réglementation en vigueur dans la localité pour installer des équipements extérieurs tels que les panneaux solaires. On n’oubliera pas, évidemment, que certains combustibles nécessitent un local de stockage, comme les pellets.

Enfin selon votre budget, vous pouvez opter pour un investissement conséquent, mais dont le coût d’exploitation se révélera moins gourmand, voire dérisoire au fil du temps. C’est le cas des installations solaires ou des pompes à chaleur.

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©Viessmann Werke

BON À SAVOIR : Réglementation

Depuis le 1er janvier 2017, la nouvelle norme de construction a changé : la nouvelle réglementation impose des modes de chauffage écologiques.

La pompe à chaleur

La pompe à chaleur est un appareil thermodynamique qui récupère la chaleur contenue dans l’air (aérothermique), la terre (géothermique) ou l’eau (aquathermique), pour la transférer grâce à un fluide frigorigène, à l’intérieur d’un logement afin de le chauffer et parfois produire l’eau chaude sanitaire.

La pompe à chaleur peut être réversible, permettant ainsi de produire en plus de la chaleur en hiver, du froid en été (rafraîchissement). Il est à noter que la température du circuit de chauffe ne peut dépasser 35°C. La maison doit dès lors être bien isolée et disposer d’un chauffage au sol.

La chaudière à condensation

Avant la technologie du haut rendement, le rendement de combustion d’une chaudière se limitait à 70%. Désormais, le rendement frôle les 100%, grâce à de nouveaux brûleurs haute performance. La chaudière à condensation récupère la chaleur latente contenue dans la vapeur d’eau que produit le gaz naturel en brûlant. L’eau du circuit de chauffage est ainsi préchauffée. Il faut donc refroidir les produits de combustion pour provoquer la condensation. Résultat : moins de consommation d’énergie, ce qui est tout bénéfice pour l’environnement. Cette solution est idéale pour un plancher chauffant à eau chaude ou pour des émetteurs de grande surface fonctionnant à basse température.

Chaudière à bois

Au-delà de 100 m2, on préférera une chaudière à bois. Programmable et automatisable, elle peut être dotée d’un ballon d’eau pour conserver la chaleur produite. Elle remplace souvent la chaudière à mazout ou au gaz, et permet de travailler à de hautes températures dans des bâtiments existants avec radiateurs. Elle est donc la solution idéale dans le cas de la rénovation. Son coût est plus cher qu’une chaudière à gaz, mais moins cher qu’une pompe à chaleur avec forage, et elle est plus écologique et économique !

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