Lors des travaux de décoration intérieure, le plafond est souvent délaissé, et pourtant, il n’en est pas moins important. Au regard de l’ambiance qu’il est susceptible de dégager et du style qu’il peut apporter, sa fabrication mérite autant d’attention que les murs.
Plafond tendu ou profilés en aluminium
Le premier consiste en une toile synthétique que l’on viendra tendre sur un cadre posé sous le plafond. Mais attention à bien tendre le tissu ! La qualité du soffite tendu dépend en effet de la qualité de la tension.
Quant au plafond en aluminium, il est réalisé à partir de lamelles d’aluminium fixées sur une structure. Outre l’aspect esthétique de ce matériau, le large choix de couleurs disponibles contribue au succès de cette solution de revêtement de plafonnier.
Dans les deux cas, l’intervention d’un spécialiste est recommandée.
Le faux plafond, l’autre utilisation des plaques de plâtre
Les plaques de plâtre permettent la redistribution des grands volumes et se prêtent très bien à la création de faux plafonds. C’est une technique particulièrement intéressante dans la rénovation des maisons anciennes, quand des hauteurs sous plafond sont trop importantes et entraînent un surcoût de dépenses énergétiques. Elle est aussi utilisée pour cacher les installations techniques.
La méthode consiste à visser des plaques de plâtre sur des profilés en forme de T inversé, accrochés à l’ancien support. Le nouvel espace créé entre les deux plafonniers permet l’encastrement de luminaires, tels que des spots, par exemple.
Brut, plafonné, en bois ou en aluminium
À défaut d’utiliser des plaques de plâtre à peindre pour le plafond, on peut également choisir des plaques de bois ou de métal en utilisant le même procédé, c’est-à-dire une structure portante et des panneaux installés dessus. On peut aussi choisir de laisser les hourdis apparents, ces éléments constituant le plancher béton, pour un effet industriel contemporain.